ENTREPRISE

reseau social entreprise

De plus en plus d’entreprises se tournent vers les réseaux sociaux d’entreprise -RSE- pour améliorer les échanges entre les salariés, maximiser leur veille ou stimuler la créativité de l’entreprise de façon collective.

Aujourd’hui bien installé dans le paysage professionnel, le RSE (à ne pas confondre avec la RSE = la Responsabilité Sociétale des Entreprises) n’est pourtant pas le remède aux mille miracles.

Nous avons sélectionné 3 principaux avantages et 5 inconvénients que rencontrent les entreprises qui utilisent un réseau social d’entreprise.

3 avantages d’un réseau social d entreprise bien utilisé

réseau social d entreprise
réseau social d entreprise

1/ Une meilleure productivité des salariés au sein de l’entreprise

En termes de bénéfices, les réseaux sociaux d’entreprises participent principalement à la productivité des salariés et des collaborateurs. En favorisant le partage des connaissances et en mettant en commun les ressources de l’entreprise, les salariés développent des compétences multiples en toute autonomie et peuvent trouver rapidement les informations qu’ils recherchent de façon simple et rapide.

20% du temps de travail est consacré à la recherche d’informations. Un bon RSE permet de réduire et d’optimiser ce temps.

Cette facilité d’accès aux ressources de l’entreprise est un gain de temps considérable pour les salariés comme pour l’entreprise. En ce sens, une enquête publiée en 2016 par le cabinet d’étude McKinsey & Company montrait que près de 20% du temps de travail des salariés est consacré à la recherche d’informations, notamment en contactant des collègues par téléphone ou par e-mail.

Avec des ressources disponibles immédiatement, ce sont autant d’emails ou de coups de téléphone en moins pour les salariés.

Dans ces ressources, vous pouvez très bien inclure une veille métier. Ainsi, votre RSE devient également un outil de travail essentiel et pratique pour vos collaborateurs.

Un bon RSE permet de :

  • favoriser le partage des connaissances
  • mettre en commun les ressources de l’entreprise
  • gagner un temps précieux sur la recherche d’informations et la veille métier

2/ Un sentiment d’appartenance et une implication renforcée

Un RSE permet de contourner les silos organisationnels et hiérarchiques d’une entreprise pour favoriser les échanges entre les différents métiers, départements et services de l’entreprise.

Ce rapprochement transversal entre les collaborateurs est propice à la coopération entre services et favorise de facto le sentiment d’appartenance commun à l’entreprise.

Chacun se sent plus proche des autres, paradoxalement grâce à un lien digital. Des opérations live de team-building travaillent par exemple travaillent également ce point.

Un bon RSE permet de :

  • créer du lien entre les collaborateurs, surtout de services ou « statut » hiérarchique différent
  • renforcer le sentiment d’appartenance et l’implication

3/ Une meilleure intégration des nouveaux éléments

Les réseaux sociaux d’entreprises permettent aux employés de faire connaissance ou d’échanger avec des collègues avec lesquels ils ne travaillent peut-être pas directement. Le RSE est également un excellent outil pour favoriser l’intégration des nouvelles recrues au sein de l’entreprise !

Cela permet aux nouveaux salariés d’avoir accès aux ressources de base de l’entreprise – telles que la Charte graphique de l’entreprise, l’organigramme, les fiches projet, etc – et de comprendre rapidement la logique de travail en place.

Un bon RSE permet de :

  • mieux intégrer les nouvelles recrues avec ses nouveaux collaborateurs
  • permettre aux nouveaux venus de mieux appréhender ses nouveaux outils et méthodes de travail

L’Employee Advocacy : Engagez vos collaborateurs !

A lire : réseau social d entreprise

5 points de vigilance à prendre en compte pour votre RSE

séminaire d’entreprise attrayant
séminaire d’entreprise attrayant

Les Réseaux Sociaux d’Entreprises comportent de nombreux avantages intéressants pour l’entreprise et les salariés.

Mais il ne faut pas négliger les points de vigilance ci-dessous, au risque d’aboutir à un dispositif plus néfaste que bénéfique.

1/ Une habitude parfois difficile à prendre pour les salariés

Dans une entreprise où la culture digitale n’est pas dominante ou dont les circuits d’information et de communication sont déjà bien en place, il est parfois compliqué d’obtenir l’adhésion des salariés dans la mise en place d’un réseau social d’entreprise.

Certains n’y verront pas de réelle utilité, n’y verront qu’une charge de travail supplémentaire et d’autres se sentiront un peu « dépassés » par cette nouvelle plateforme.

Nos conseils :

  • Sensibilisez, accompagnez, formez vos salariés.
  • Lancez le programme et animez le avec du contenu qualitatif, qui les intéresse.

2/ Attention à la fracture numérique au sein de l’entreprise

Ce problème d’adhésion rejoint un autre défi majeur à surmonter pour les entreprises qui mettent en place un RSE : celui de la fracture numérique entre les salariés.

Tous les collaborateurs ne sont pas égaux devant les technologies numériques et l’entreprise doit à tout prix éviter de fonctionner à deux vitesses : ceux qui sont à l’aise avec le RSE et ceux qui ne l’utilisent pas. En ce sens, il peut être une bonne idée de proposer aux salariés les plus compétents en la matière de former d’autres collègues via des groupes de travail ou des démonstrations pratiques menés en interne.

Nos conseils :

  • Incitez vos collaborateurs les plus à l’aise sur le digital et l’utilisation du RSE à formez eux-mêmes leurs collègues.
  • Adoptez un ton approprié, plus ludique mais sans être condescendant, pour éduquer vos salariés les moins « digitaux ».

3/ Un usage parfois inapproprié des salariés avec un risque de « facebookisation » de leur outil de travail

Pour freiner les échanges inappropriés et encadrer durablement les interactions entre les différents salariés de l’entreprise, il est souhaitable de produire une charte éditoriale et une charte déontologique qui définiront le cadre acceptable des échanges entre les salariés ainsi que le degré et la nature de la modération effectuée par l’entreprise.

Cela permettra de limiter les écarts, aussi bien sur le temps passé sur le RSE que sur l’utilisation qui en est faite.

Nos conseils :

  • Construisez un cadre par un processus collaboratif : la charte doit fédérer et être acceptée de tous.
  • Inspirez-vous de notre article Charte réseaux sociaux en entreprise.

4/ La nécessité d’une cellule bien identifiée pour toutes les questions relatives au RSE

Il est recommandé de définir une cellule de gouvernance du RSE, ou un interlocuteur dédié / un chef de projet, afin que tous les collaborateurs identifient le service compétent en cas de problèmes ou d’interrogations sur le réseau social d’entreprise.

Cet interlocuteur dédié sera en charge de répondre aux questions, d’analyser l’utilisation et d’améliorer le dispositif, de veiller au respect des bonnes pratiques.

En général, les réseaux sociaux d’entreprises sont mis en place par les services de communication interne en collaboration avec la direction des ressources humaines. Ces deux départements sont en général les deux piliers d’un réseau social d’entreprise efficace.

Nos conseils :

  • Le projet peut être porté par un junior, mais il doit obligatoirement être soutenu par un top manager et la Direction de l’entreprise pour être légitime aux yeux de tous.
  • N’imposez pas le projet à une personne ou un service, mais sensibilisez-le sur les enjeux, objectifs et bénéfices à atteindre pour l’engager.

5/ Des solutions techniques multiples… qui ne répondent pas toujours aux besoins de l’entreprise

En général, les entreprises se tournent vers des solutions techniques commerciales proposées par de grands éditeurs de logiciels, ce qui priori garanti la stabilité de la solution.

Parmi les RSE, on peut trouver des applications bureautiques orientées sociales (comme Office 365, Yammer ou G Suite), des solutions orientées sur la gestion de projet et le travail collaboratif (type Slack ou Asana). On peut également évoquer les solutions vraiment orientées veille et partage de contenus sur les réseaux sociaux (type Ambassador), on parle alors plutôt d’Employee Advocacy.

Nos conseils :

  • Chez Sociallymap, nous utilisons plusieurs solutions : Workplace pour le partage d’infos pro, corporate et « fun » ; Trello pour certains points de Com Interne ; et évidemment notre appli Ambassador pour la Veille et le partage sur nos réseaux sociaux 🙂

Les outils proposés sur le marché peuvent s’avérer être inadaptés aux besoins de l’entreprise ou inadaptés selon la culture d’entreprise ou le profil des collaborateurs. Selon Gartner, 90% des entreprises du CAC 40 qui ont lancé un réseau social d’entreprise ont échoué à ce que les salariés l’adoptent massivement.

Conclusion 

Les réseaux sociaux d’entreprises sont aujourd’hui devenus indispensables pour certaines organisations professionnelles qui souhaitent mieux impliquer leurs salariés et favoriser le partage des informations.

Cependant, un certain nombre d’inconvénients subsistent et peuvent freiner la mise en place d’une telle plateforme au sein d’une entreprise. Pour garantir le succès de la mise en place de cette plateforme, le projet doit nécessairement impliquer tous les services de l’entreprise. Il ne faut jamais oublier que sans l’adhésion du personnel, un RSE n’est rien !

Pensez aussi à l’Employee Advocacy

L’Employee Advocacy, ou programme de Collaborateurs Ambassadeurs, est une stratégie Social Media qui permet d’atteindre de nombreux objectifs similaires à ceux visés par le déploiement d’un RSE : renforcement de la Marque Employeur, optimisation de la veille, partage de l’expertise, gain de temps…

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Pierre est un expert en finance et en assurance. Il est passionné par la gestion d'entreprise et la comptabilité. Il a une grande expérience dans la location longue durée et est particulièrement intéressé par l'assurance moto. Il aime aider les gens à comprendre les différentes options d'assurance disponibles et à choisir celle qui convient le mieux à leurs besoins. Il est également intéressé par la microfinance et croit que c'est un moyen efficace de soutenir les petites entreprises et de favoriser l'inclusion financière.