Santa María Tonantzintla.-Le Dr Mario Ezra Aragón, récemment diplômé d’un doctorat en informatique de l’Institut national d’astrophysique, d’optique et d’électronique (INAOE), a concentré ses recherches sur un sujet de pointe d’une grande pertinence sociale : la détection des personnes souffrant d’un trouble émotionnel. désordre basé sur l’analyse automatique des contenus qu’ils publient sur leurs réseaux sociaux.
Comme indiqué dans sa thèse, des millions de personnes dans le monde sont affectées par un certain type de trouble émotionnel, qui interfère avec leur pensée et leur comportement. Ainsi, la détection rapide de ceux-ci est cruciale, car elle pourrait ouvrir la possibilité d’offrir de l’aide aux personnes avant que la maladie ne s’aggrave. Une alternative pour y parvenir est de surveiller la façon dont les gens s’expriment, c’est-à-dire, par exemple, ce qu’ils écrivent et comment ils écrivent, ou même plus loin, quelles émotions ils expriment dans leurs communications sur les réseaux sociaux. Fort de cette idée, il a proposé dans sa recherche doctorale des méthodes basées sur des techniques d’apprentissage en profondeur (Deep Learning, en anglais) qui permettent d’apprendre des représentations d’utilisateurs de réseaux sociaux en considérant différents types d’informations, c’est-à-dire en tenant compte de modèles à différents niveaux. , tels que syntaxique (style), sémantique (contenu) et paralinguistique (émotions). Ces nouvelles représentations ont été évaluées dans plusieurs tâches, dont la détection de la dépression, de l’anorexie et des usagers qui s’automutilent, obtenant des résultats très encourageants dans chacune d’elles.
La thèse de doctorat du Dr Aragón, dirigée par le Dr Manuel Montes y Gómez de l’INAOE et le Dr Adrián Pastor López Monroy du CIMAT, a récemment reçu une reconnaissance nationale et internationale.
Le 27 octobre 2022, la Société mexicaine d’intelligence artificielle (SMIA), dans l’édition 2022 du « Prix José Negrete » pour les meilleures thèses de maîtrise et de doctorat dans un domaine de l’intelligence artificielle, lui a décerné la deuxième place au doctorat catégorie thèse. D’autre part, quelques semaines auparavant, la Société espagnole de traitement du langage naturel (SEPLN), le principal groupe ibéro-américain dans son domaine de recherche, lui a décerné le prix de la meilleure publication lors de la XXXVIII édition de son rapport annuel congrès, qui s’est tenu à La Corogne, en Espagne, du 20 au 23 septembre.
Actuellement, le Dr Aragón a entamé un séjour postdoctoral au Centro Singular de Investigación en Tecnoloxías Intelixentes (CiTIUS), de l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, travaillant sur un projet sur la «prédiction précoce des risques personnels dans des ensembles de données massifs».
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